Les spores du Namtar flottaient au quotidien dans l’atmosphère moite de la forêt, suspendues entre les couches de vie et de brouillard. Invisibles à l’œil nu, elles dessinaient des descriptifs complexes dans l’air, modifiant l’état perceptif de celui qui les respiraient. Dans un extrémité précis, qui entourent certaines clairières,
La nuit tombait sur Venise, et la tisserande continuait son boulot dans l’ombre tamisée de son fabrique. Son boulot à mentir, fidèle compagnon de ses voyances silencieuses, laissait changer des fils d’or et de soie entre ses mains. Le tissu qu’elle créait semblait vibrant, presque vivant, comme si n'importe quel fibre contenait une réali
Une nuit, elle rêva d’un vaste champ parsemé de perles naturelles impénétrables, créant des cercles concentriques à proximité d’un arbre délaissé. Dans le achèvement, elle avançait mollement vers l’arbre, sentant une force qui l’attirait irrésistiblement prosodie ce centre. Au réveil, elle se sentit enveloppée par cette allég